Après 25 ans passés à Wintzenheim, dans des locaux peu fonctionnels et relativement vétustes, les travailleurs de l’ESAT bénéficient maintenant d’espaces de travail adaptés situés en plein cœur de la zone industrielle Nord de Colmar. Sur plus de 2000 m2, ces locaux se composent de deux ateliers de sous-traitance, d’une zone de stockage, d’un atelier de repassage de linge, d’un réfectoire et de plusieurs salles de réunion permettant notamment l’organisation de formations et d’animations.
L’inauguration des nouveaux locaux a eu lieu lundi 18 juin en présence de :
- Monsieur Eric Straumann, Député, Conseiller départemental du Haut-Rhin
- Madame Brigitte Klinkert, Présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin
- Madame Christiane Charluteau, Adjointe au Maire de Colmar en charge de l’action sociale
- Madame Catherine Zuber, Conseillère régionale Grand Est
Une cinquantaine de personnes présentant une déficience intellectuelle, souvent associée à des troubles du psychisme, se rendent chaque jour à l’ESAT. Avoir un métier, des collègues, être reconnus par rapport à ses compétences, avoir envie d’évoluer, d’apprendre, de se former… tous les ouvriers expriment l’importance que cela a pour eux et montrent un réel intérêt à venir travailler.
Les ateliers de Colmar travaillent avec près de 25 entreprises dans les domaines de la sous-traitance industrielle, l’entretien des espaces verts, l’entretien des locaux et le repassage. Des activités qui consistent à conditionner, monter et assembler des pièces pour les entreprises DS Smith Packaging, Elag Emballage, Knauf ou Bräcker ; à intervenir sur des chantiers extérieurs pour tondre, tailler, débroussailler, élaguer, désherber chez Brico Dépôt, Simply Market ou Maison du Monde ; à nettoyer les bureaux d’Eurofins, C’Frais ou Mazet.
L’établissement offre aux ouvriers des conditions de travail adaptées à leurs handicaps, mais également l’opportunité d’être intégrés à une société en tant que salariés détachés. En parallèle de leur travail, les ouvriers sont mobilisés pour suivre des formations, pour progresser techniquement et socialement pouvant les amener à faire valoir leurs compétences, via la reconnaissance des acquis et de l’expérience (RAE). Pour Fanny Géa, Directrice de l’ESAT, c’est un moyen de « mettre en valeur leurs compétences et de les reconnaître pour ce qu’ils savent faire ».
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