Établissement médico-social, ESAT, EA & formation continue : Association handicap, enfants, adultes & personnes âgées - Adèle de Glaubitz

Un jardin pour ne jamais oublier les « 42 »

Accueil > Actualités > Un jardin pour ne jamais oublier les « 42 »

En ce mois de commémoration de la Libération, l’Institut Saint-André à Cernay a inauguré un Jardin du souvenir en hommage aux 42 officiers de réserve français déportés en 1944 pour avoir refusé d’intégrer les Waffen-SS. Un acte de mémoire fort, empreint de recueillement et de transmission.

Dimanche 27 avril, familles, professionnels, représentants institutionnels et citoyens se sont réunis à l’Institut Saint-André pour un moment de mémoire et d’émotion lors de l’inauguration du « Jardin du souvenir », en hommage aux 42 officiers de réserve français convoqués ici en 1944, alors que l’établissement avait été réquisitionné par l’occupant allemand pour en faire un camp d’entraînement SS.

Ces 42 hommes, soumis à des pressions pour signer un engagement dans les Waffen-SS afin d’encadrer la légion des volontaires français, ont tous opposé un refus ferme. En représailles, ils furent déportés au camp de concentration de Neuengamme, dans le nord de l’Allemagne. Vingt-deux d’entre eux y perdirent la vie. Seuls vingt sont revenus.

En leur mémoire, 42 arbres ont été plantés autour du cimetière de l’Institut par les ouvriers Espaces verts de l’ESAT, dans un geste sobre et symbolique. Ce Jardin du souvenir matérialise aujourd’hui la reconnaissance et le respect dus à ces hommes, qui ont résisté au prix de leur liberté, parfois de leur vie.

La cérémonie s’est tenue en présence des familles des « 42 » et de Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, Cyrille Schott, président de la Société des membres de la Légion d’Honneur, Denise Buhl, vice-présidente du Conseil Régional Grand Est, et Mario Cracogna, représentant la Ville de Cernay.

Cet hommage, à l’approche du 8 mai, s’inscrit dans une volonté plus large de transmission du devoir de mémoire. À travers ce jardin, l’Institut Saint-André rappelle que ces pages sombres de l’histoire doivent continuer à éclairer notre présent et notre avenir.

 

Retour haut de page